Le nez de marche ou comment limiter les risques d’accidents dans une entreprise ?

Publié le : 19 octobre 20214 mins de lecture

Chaque entreprise doit prendre en considération les réglementations qui concernent les escaliers afin de limiter les risques d’accidents. D’autant plus que les chutes y sont parfois mortelles ou peuvent causer des blessures graves. C’est pourquoi, les exigences sont très rigoureuses à cet effet. Quelles sont alors les mesures adéquates que chaque entreprise devrait adopter ?

Les dispositions à prendre pour limiter les chutes dans l’escalier

La meilleure façon de limiter les risques est d’équiper adéquatement les escaliers. Pour éviter la chute du à une glissade faute d’un endroit plutôt humide ou des chaussures glissantes, il faut prévoir des nez de marche antidérapants. D’autant plus que, par manque d’attention ou d’un comportement négligent, les personnes prennent les mauvaises habitudes de marcher vite dans les escaliers. Pour minimiser ces risques, il faut concevoir un système pour les protéger au mieux. La plupart des escaliers en acier sont faits avec des tôles striées ou caillebotis. Mais pour un escalier en béton, l’équivalent est de mettre un nez de marche antidérapant ou du revêtement de sol qui donne de la rugosité à une surface lisse.

Une réglementation selon la Directive 89/654/CEE exige un environnement de travail sécurisé pour les personnes qui sont contraintes de travailler à l’extérieur. Le nez de marche est une des méthodes qui marchent bien. Il existe plusieurs types de nez de marche et de système antidérapant sur le marché, mais pour faire un bon choix, il faut prendre en compte les facteurs externes : l’intensité du trafic piétonnier, sa mise en place, les dimensions de la marche, etc. Et en dehors de sa fonction principale, il se décline sous plusieurs coloris. Les couleurs peuvent être assorties alors au logo de la société, ou pour un code couleur de visibilité et de prévention.

Les dimensions à respecter

L’escalier doit aussi prendre en charge la sécurité ERP pour protéger les travailleurs. La hauteur d’une marche doit être aux environs de 17 cm. Cette hauteur peut être légèrement variable selon la hauteur totale de l’escalier, mais elle doit être répartie uniformément. Ce qui veut dire qu’il n’y aura pas une marche de 24 cm avec 6 marches de 17 cm par exemple. Le 7 cm d’écart doit être partagé équitablement sur les 7 marches. La largeur des girons est de 28 cm en général. Si l’escalier n’est pas parfaitement droit et parallèle, la ligne de foulée qui se trouve à 60 cm du bord le plus fin doit respecter cette largeur de 28 cm au minimum. Et le débordement du nez de marche ne dépasse pas le 1 cm. Pour des mesures de sécurité supplémentaires, les contre marches doivent être de couleur différente pour contraster la structure d’un escalier.

Les garde-corps

Tout escalier doit avoir au moins une main courante sur un côté. La main courante est de hauteur 1 m en partant du niveau de la marche. Elle commence tout en bas de l’escalier jusqu’à la partie haute extrême, sans entraver la circulation horizontale. Elle doit être lisse pour laisser glisser facilement la main tout le long sans modifier la prise. Le diamètre idéal étant 5 cm, une dimension qui s’adapte à toutes les mains.

La partie qui se trouve dans le vide doit être équipée d’un garde-corps de protection pour éviter les chutes dans l’escalier. Il doit être barreaudé, dont l’écart des deux barreaux ne dépasse pas le 11cm pour qu’aucune tête d’un enfant n’y passe. Les barreaux peuvent être horizontaux ou verticaux, selon vos convenances. Mais la structure doit être solide pour éviter tous risques de chute dans le vide.

Plan du site